Meet Marcel

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After months and months of searching, we've found our camping car! 

Eric chose the name Marcel because of a French saying, "Chauffe, Marcel !" :

Marcel is a Hymer B544 from 1990. He's sitting pretty on a Peugeot J5 diesel motor and has around 146000 miles on him. We are the 4th couple to own the vehicle and all the previous owners obviously cared immensely about the car. It's in impeccable state, the motor purrs happily and the interior is in it's original glory. 

The voyage to see Marcel began early Friday morning as we took the TGV from Paris to Nantes and then the regional Loire train to St. Hilaire de Riez. The gentleman who owned the car was extremely kind and picked us up from the train station. His wife and baby greeted us when we arrived and spent the next four hours going over the entire car with us, showing us all the flips, switches, plugs and knick-knacks.

It was clear that they would miss the car enormously but we assured them it will be in safe hands. After all the trouble we went through these past months with other owners, this couple are angels. They were clearly serious car owners, the most responsive, and honest about any kinks.

That evening, we did some groceries and drove to a seaside camp ground. Rolling in, we noticed there were several camping cars huddled together, so we decided to drive a bit further and have some space around the car. The sun started to set as we got cozy and had an apéro on the beach to celebrate.

Little did we realise that an intense storm was on the way! Strong winds, heavy rain, the camping car was shaking the whole night and we barely slept a wink. Learned our lesson on that one; now we will always huddle up with the others for protection against the wind.

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The next morning we drove back to Paris with perfect, blue skies over our heads and at least two double rainbow sightings - good omens. We also quickly learned that any time you cross another camping car, the drivers should wave to each other. Each time another camping car driver would pass, we'd casually exchange a nonchalant wave and then secretly flip out together once the other car had passed. We're in the club!

- Lise

Ca y est, on l’a trouvé ! Après des mois à écumer les petites annonces, les yeux rougis à force de faire défiler les milliers de camping car en quête de nouveaux propriétaires, nous avons trouvé le nôtre !

Le bon côté de cette pénible recherche ponctuée de haut et de bas, c’est qu’elle s’est affinée.

Pour commencer nous n’y connaissions rien ! Après avoir longuement hésité et souvent changé d’avis (van ou camping-car ? Profilé ou intégral e ? Et pourquoi pas capucines… ? Grand, petit, diesel, essence ou a pédale, allant même jusqu'à rechercher la position de lit idéale…), nous nous sommes fixés sur un camping car Hymer B544 sur un châssis Peugeot J5 de 1990 avec 145 000km.

A peine aux commandes je lance un « chauffe Marcel » tout en mettant le contact, et il démarre au quart de tour, je vois ca comme un bon présage ! Cela sera son nom !

On a flashé sur cette annonce et la semaine suivante nous sommes allés le chercher en Vendée. Le propriétaire a passé 4 heures avec nous car il s’est bien rendu compte que c’était notre premier CC que malgré mon air assuré et ma façon experte de taper dans les pneus nous avions besoin du grand tour.

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On pensait rentrer directement sur Paris mais nous étions en Vendée, à deux pas de la mer, et sur les conseils du récemment ancien propriétaire nous nous sommes installés au bord de la plage après avoir fait quelques courses d’usage pour notre première aventure à bord de Marcel.

En arrivant sur l’aire, j’ai été très surpris, il y avait une dizaine de camping-cars (d’un autre standing je dois dire), tous garés les uns à côté des autres, alors qu’il y avait moult places.

Et là, en grand habitué ayant déjà fièrement parcouru 12km, je me gare bien loin de tout le monde en les regardant d’un air navré, me disant qu’ils n’avaient rien compris.

Le soleil se couche, nous nous prenons un p’tit apéro sur la plage, le vent se lève on regagne vite notre palace, fatigués mais profondément bien.

Puis nous nous couchons, un léger vent nous berce, puis une fine pluie tombe et nous nous endormons, jusqu'à ce que le léger vent se transforme en bourrasque et la fine pluie en tempête… Et c’est là que l’ingénu du camping-car comprend pourquoi il vaut mieux se garer côte à côte en cas de grand vent !

Quand nous sommes repartis aux petites heures du matin, la mine blafarde car n’ayant que peu dormi, c’était avec un air humble et plus du tout navré que j’ai regardé nos voisins se réveiller après une bonne nuit.

Et après 10h de routes nationales et départementales sur lesquelles nous avons rapidement appris que l’usage entre camping-caristes était de se saluer, notre Marcel était parisien.

- Eric

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VoyageLise Kvan